connaître sa dérive

Publié le par Damien

J'ai déjà parlé de la volta et de la philosophie qu'on peut en tirer.

La navigation sur Internet promeut le modèle de la sérendipité : on trouve ce que l'on ne cherchait pas et cela nous satisfait. Par exemple, je cherchais des informations biographiques sur Niels Bohr dans Wikipedia, et je tombe sur la classification des molécules à base d'hydrogène ou encore, je cherchais une blonde sur Meetic et je donne rendez-vous à une brune.

La navigation maritime, dont la première n'est qu'une pâle analogie, conforte ce principe vital que pour aller d'un point à un autre le chemin rectiligne est souvent le plus long et le chemin côtier, le moins sûr, malgré les apparences. En outre, elle nous enseigne à prendre en compte les circonstances de notre course et notre force à remonter au vent.

 

Je remplace donc l'adage "connais-toi toi-même" par celui-ci :

"connais ta dérive".

Cette dérive est calculée en fonction de critères internes (la faculté qu'a ton bateau à remonter au vent) et des critères externes : les courants qui te mènent et la direction du vent.

 

Connaissant cela, essaie de corriger proprement ta route de fond par ta route de surface. L'essentiel est d'arriver à bon port. Ne lésine pas sur les calculs pour y parvenir.

Publié dans philosophie

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A
Salve Amice!<br /> Ton dessin est faux, il n'y a pas de point B ;-o)<br /> Que ces scientifiques sont grincheux...<br /> Vale te
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L
En tant qu\\\'outil pour les particuliers, j\\\'y trouve un gros intérêt : une immense facilité à cataloguer sa bibliothèque.Pour la lecture publique, ça représente aussi un réservoir important de notes de lectures et d\\\'appréciation sur des livres que les bibliothécaires n\\\'ont pas toujours le temps de lire. Mais ce n\\\'était pas encore d\\\'un grand intérêt, jusqu\\\'à l\\\'innovation signalée par Bibliobsession.Les OPAC peuvent désormais récupérer toute l\\\'indexation faite par les millions d\\\'internautes utilisateurs de LibraryThing, et permettre de relancer des requêtes.En effet les OPAC locaux se mettent à permettre de laisser des commentaires et des tags. Mais cela signifie qu\\\'ils s\\\'appuie sur une petite communauté locale. Ainsi l\\\'OPAC de Saint-Herblain, dont Biblio-fr a récemment parlé, et celui de la médiathèque de Dole. A ce niveau-là, toutes les notices ou presque restent vides d\\\'appréciations. En exploitant les données de LibraryThing, ça devient beaucoup plus pertinent.J\\\'ajouterai une dernière fonction, sur laquelle tu es sceptique : la possibilité de laisser des commentaires. L\\\'intérêt "scientifique" est discutable, je te l\\\'accorde. Mais nous récupérons des utilisateurs de plus en plus habitués à laisser des commentaires sur Amazon, ou sur les articles qu\\\'ils lisent dans la presse en ligne (Libération, etc.), sans compter Allociné. Bientôt les OPAC seront les seuls services à ne par leur permettre ce genre de défoulement.Archimed, paraît-il, se fixe comme évolution de ressembler de plus en plus à Amazon. Donc si les bibliothécaires ne fixent pas eux-mêmes les modalités d\\\'une pareille évolution, ils ne pourront plus qu\\\'acheter des SIGB avec des fonctions qui ne leur conviennent pas (le site de la médiathèque de Dole est signé Archimed, par exemple).Enfin, dernier intérêt d\\\'utiliser LibraryThing : connaître ce dont les internautes se servent, et le connaître bien. Je n\\\'utilise pas LibraryThing pour mon usage personnel, mais je trouve important que les professionnels le connaissent, et en connaissent les fonctionnalités et les services : ça peut stimuler leurs neurones sur les bonnes idées à avoir en interne ou non.Donc tu peux supprimer le lien de ta colonne latérale, si tu le souhaites -- mais sans cesser de fréquenter épisodiquement ce service : ça te donne toujours une avance sur tes collègues !
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G
Bonjour Lully,<br /> C'est Olivier le Deuff de l'URFIST de Rennes qui a proposé à ces stagiaires d'utiliser cet outil lors de sa présentation sur les Folksonomies. Library Thing relève du cataloblog, puisqu'on peut faire des commentaires sur les livres qu'on a lus et les rendre accessibles aux autres usagers de cette bibliothèque virtuelle). Je n'arrive pas encore à considérer cela autrement que comme un gadget ; disons que je ne vois pas l'intérêt de ceci dans un blog et je compte effacer le lien bientôt. A moins que tu vois, toi, une application intéressante à cet outil.<br />  
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L
Rien à voir avec ce billet : je découvre un nouveau lien dans ton menu latéral gauche : vers ton compte LibraryThing. Bravo !
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