cycling trivialities
"Recycler des images triviales", chante José Gonzales dans son dernier album, In our Nature. Recycler la compassion du téléspectateur en l'orientant toujours vers de nouveaux objets, de nouvelles catastrophes mondiales. Recycler ces images de la douleur jusqu'à ce qu'elles paraissent triviales, telle est l'oeuvre de la télévision en particulier (cf. là-dessus le billet posté à l'occasion d'un scandale dont nul ne parle plus aujourd'hui : la répression des moines en Birmanie). Ce monde est un monde dangereux et les images qui nous en parviennent nous incite à rester bien à l'abri de nos frontières ou bien dans des espaces soigneusement préservés pour les touristes.
Bien sûr les larmes des autres peuvent être plus convaincantes que des mots prononcés à la télévision, mais au fond toute cette violence aphasique à la télévision nous met-elle vraiment en position de changer quoique ce soit au cycle des violences ? Pour cela, il faudrait au moins comprendre comment les conflits éclatent et en appeler à l'émotion du téléspectateur sans s'adresser à son intelligence est une facilité à laquelle se livrent la plupart des reportages télévisés qui servent de garniture au dîner familial.
Certes la guerre fait partie de la nature humaine, mais certaines auraient pu être évitées. Sans l'analphabétisme géo-politique de George W. Bush, la guerre d'Irak aurait pu être évitée ; l'élection d'Obama pourrait en précipiter la fin, du moins, il faut l'espérer.
En période de crise économique, les peuples malmenés se raccrochent toujours aux idéologies nationalistes qui sont à l'origine de toutes les guerres modernes depuis le 19ème siècle. C'est maintenant, qu'il s'agit d'être vigilant et de brandir la solidarité comme drapeau à l'exclusion de tous les autres.
Voici un montage de vidéos sur la guerre (de la guerre du Viet-nâm en passant par la place de Tienanmen aux émeutes de Seattle en 1999 jusqu'à aujourd'hui) qui semblera contradictoire avec mon propos, mais que je voulais quand même citer, parce que mon humeur pessimiste du moment m'y pousse.
Bien sûr les larmes des autres peuvent être plus convaincantes que des mots prononcés à la télévision, mais au fond toute cette violence aphasique à la télévision nous met-elle vraiment en position de changer quoique ce soit au cycle des violences ? Pour cela, il faudrait au moins comprendre comment les conflits éclatent et en appeler à l'émotion du téléspectateur sans s'adresser à son intelligence est une facilité à laquelle se livrent la plupart des reportages télévisés qui servent de garniture au dîner familial.
Certes la guerre fait partie de la nature humaine, mais certaines auraient pu être évitées. Sans l'analphabétisme géo-politique de George W. Bush, la guerre d'Irak aurait pu être évitée ; l'élection d'Obama pourrait en précipiter la fin, du moins, il faut l'espérer.
En période de crise économique, les peuples malmenés se raccrochent toujours aux idéologies nationalistes qui sont à l'origine de toutes les guerres modernes depuis le 19ème siècle. C'est maintenant, qu'il s'agit d'être vigilant et de brandir la solidarité comme drapeau à l'exclusion de tous les autres.
Voici un montage de vidéos sur la guerre (de la guerre du Viet-nâm en passant par la place de Tienanmen aux émeutes de Seattle en 1999 jusqu'à aujourd'hui) qui semblera contradictoire avec mon propos, mais que je voulais quand même citer, parce que mon humeur pessimiste du moment m'y pousse.