De guernesey à Cherbourg

Publié le par Damien

Eole est avec nous. Depuis notre départ, il nous envoie un vent toujours favorable (W-SW) et puissant sans être assommant (de 4 à 6 beaufort)
Nous sommes arrivés à Guernesey à la tombée de la nuit, et nous avons stationné une demie-heure à Saint Peter avant que les employés du port en zodiac ne nous fasse passer en bon ordre avec les autres touristes le seuil du port.
Ce soir-là, en ma baladant dans les rues de Saint Peter, je suis tombé sur deux types qui en passaient un autre à tabac. J'ai crié pour avertir les flics que j'avais croisés un peu plus haut dans la rue. Les agresseurs se sont enfuis, les flics ne sont pas arrivés mais d'autres gars sont venus pour m'aider à lui porter assistance. Son visage était en sang, il n'a pas voulu donner d'explication.
Le soir suivant, nous faisons trois pubs avec Jean-Paul. Partout, on voit le même spectacle : des filles habillées comme des professionnelles : les jupes ne sauraient être plus courtes, les cheveux plus décolorés, les sacs à mains plus brillants ni plus ridicules. Je discute avec l'une d'elle qui est avocate dans les affaires a un mari et deux enfants.
Le lendemain, nous repartons à l'ouverture du port, à 12h30 exactement, de sorte à passer le raz Blanchard avec un courant favorable. En mortes eaux, on peut avoir jusqu'à 4,4 noeuds avec ou contre nous.
Nous partons avec un seul ris. cap 50°. Le courant est avec nous et nous fait peu dériver. Je fais trois fois le point avec mon compas de visée pour ne pas perdre la main. Au niveau d'Alderney, je réalise un point parfait (pas un triangle sur la carte, mais un point) et je crie victoire. Au même moment où presque une grande vague, fait surfer le bateau ; Jean-Paul qui avait l'oeil sur le loch crie à son tour : 14 noeuds ! Le sherrycan n'avait jamais réalisé un tel record ! En surface, au niveau de la Hague, nous faisons encore facilement du 11 noeuds de fonds, avant que le courant ne s'oriente plus au nord.
Nous cinglons entre les deux rades de Cherbourg avec une GV arisée deux fois et un génois gonflé à bloc.
Nous sommes au ponton à 18h30.

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Publié dans Voile et navigation

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