Le moucheron heurtant la vitre
Ton prénom gravé sur un galet
Qu’un enfant a fait ricocher trois fois
Autant en emporte le fleuve
Ton cil noir blessant de son arc
Les heures qui marchaient en rang
Autant en emporte le vent
Ton sourire clair comme la virgule
du soleil irradiant une simple vague
Autant en emporte la mer
Comme le moucheron heurtant la vitre
Est le poème psalmodiant l’amour
L’araignée du matin l’emporte aussi bien